Sidérurgistes liégeois, le Rassemblement Wallon solidaire !

Publié le par forces-wallonnes

Le Rassemblement Wallon tient à témoigner de sa totale solidarité avec les travailleurs, leurs familles, ainsi que les sous-traitants touchés par la fermeture sauvage de la phase à chaud qui n'a plus connu d'investissements industriels depuis 2003, soit les deux hauts fourneaux et l'aciérie d’ArcelorMittal à Liège. 

 

Le Rassemblement Wallon rappelle que si la désindustrialisation de l'Europe, est un phénomène de tendance lourde dont le début peut être placé à la fin des années 70. La Belgique n’a jamais rien fait et ne fera rien pour sauver la sidérurgie Wallonne. L’argent destiné à restructurer et moderniser la sidérurgie wallonne ayant permis de construire SIDMAR... « Plus un franc flamand pour l'acier wallon », disait-on – en Flandre -  il y a trente ans. Ce qui se traduit aujourd’hui par le fait que «  Solidarité bien ordonnée commençant par soi-même », les syndicats du site d'ArcelorMittal à Gand « ne pensent pas que la fermeture de la ligne à chaud liégeoise aura des conséquences pour l'usine gantoise » où, malgré la crise mondiale de l’acier, 7 hauts-fourneaux sur 11 fonctionnent actuellement assurant de l’emploi direct à 4.500 travailleurs locaux et où un accord relatif à la revalorisation du statut des 909 travailleurs chargés de la maintenance a été conclu ce mercredi !

 

La stratégie à court terme d’ArcelorMittal (1.3 milliards d’Euros de bénéfice et… 496 euros d’impôts en 2009 grâce aux libéralités du fisc belge) est déjà connue, c’est laisser pourrir la situation, et annoncer, tôt ou tard, la fin de la phase à froid. Il faut sortir de ce jeu de dupes. Et privilégier, à l’égard des prédateurs industriels, une attitude responsable de « nationalisme économique » en Wallonie.

 

Liège a un avenir par rapport au marché européen. On y a un acier qui est d'une qualité extraordinaire et un centre de recherche et développement.

Le Rassemblement Wallon demande au Gouvernement wallon de tout faire pour trouver rapidement un repreneur industriel pour les hauts-fourneaux du groupe à Liège. A défaut, et après avoir tout tenté pour maintenir une activité industrielle durable, il doit – au moins et sous peine de lourdes astreintes - exiger le démantèlement, la remise en état et la dépollution du site prélude à une reconversion qui devrait suivre la nationalisation de celui-ci pour une roupie symbolique.

Publié dans Communiqués

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